Mbour, Sénégal, 14 janvier 2021 – Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ActionOzone, dans le cadre de son mandat auprès du Fonds multilatéral pour l’application du Protocole de Montréal poursuit son soutien aux actions de formation et de renforcement des capacités dans les pays Article 5, en particulier en Afrique francophone.
Du 8 au 10 décembre 2020 s’est tenu au centre de formation pédagogique Abbé David Boilat de Mbour un stage de formation de formateurs en froid et climatisation servant dans les centres de formation professionnelle au Sénégal, organisé par le Bureau National Ozone et présidé par madame Reine Marie Badiane, Coordinatrice du Programme national ozone de la Direction de l’environnement. Les stagiaires ont été accueilli par monsieur André Niane, Directeur du Centre David Boilat et leur formateur expert, monsieur Louis Ndiaye.
Dans son discours d’ouverture, madame la Coordinatrice nationale a souligné que, en dépit du niveau disparate des formateurs participant au stage, elle était encouragée par le nombre de participants ayant accepté cette belle initiative de mise à niveau des enseignants en froid et climatisation.
La formation, qui s’est déroulée sur trois journées, avait pour objectif le renforcement des capacités des professeurs de froid et climatisation dans les domaines des nouvelles technologies et des nouveaux fluides frigorigènes, solutions alternatives aux anciens fluides utilisés.
Outre un rappel des notions physiques et méthodologiques de base, cette formation aura apporté des connaissances nouvelles sur les propriétés physiques des nouveaux fluides et les techniques adaptées, et une familiarisation aux bonnes pratiques, à travers des activités pédagogiques théoriques et pratiques sous forme d’ateliers, de mises en situation ou de visites pédagogiques sur site.
Ces activités auront permis aux participants de faire personnellement l’expérience des différentes situations rencontrées sur le terrain, et donné lieu à des échanges fructueux permettant de fixer les apprentissages qui seront transmis à leur tour par les formateurs à leurs étudiants.
Il est hautement recommandé que ces actions de renforcement des capacités soient suivies sur le moyen et long terme afin que les formateurs soient toujours mis à niveau, par rapport à l’évolution des technologies et des bonnes pratiques, et continuent d’assurer un enseignement de qualité. D’ailleurs, l’une des recommandations phare de cette rencontre, exprimée par madame Reine Badiane, était de continuer sur cette lancée, en démultipliant le même exercice.
Un groupe de travail a été mis en place, qui doit se réunir au début du mois de février, avec pour but la mise en place d’un système de certification pour les techniciens frigoristes, ainsi que pour les centres de formation.
Les intervenants remercient le centre pédagogique David Boilat pour son accueil et la mise à disposition de ses installations
Le coordinateur régional Yamar Guissé a souligné qu’il est très important de remettre tous les formateurs au même niveau de compréhension technique vis à vis du Protocole de Montréal, des nouvelles technologies et des alternatives disponibles sur le marché international et adapté au contexte africain.
Cette formation est un bon exemple pour toute la région francophone de l´Afrique que, même dans le contexte difficile de la COVID-19, on peut organiser une formation. De plus il faut toujours compléter et mettre à jour les connaissances des formateurs afin d’assurer des formations de qualité. Il souligne également que dans l´atelier de Mbour 35% des stagiaires formateurs étaient des femmes, ce qu’il faut encourager.
Plus d´information :
M. Yamar Guisse, coordinateur régional d’Afrique francophone
Email: yamar.guisse@un.org
